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On connaît Motobu Chôki à travers ses deux ouvrages. On le connaît moins à travers ses disciples, souvent restés hors de l'histoire du karate, car comme lui, ils préféraient la pénombre de la pratique appliquée aux lumières de la célébrité.Il existe pourtant des récits, des anecdotes, rapportés par ceux qui l'on connu au plus près.On compte également des articles de presse relatant les exploits du maître de Shuri, à commencer par son combat contre un boxeur occidental en 1922, relaté dans la revue Kingu.Au total, Jean-Charles Juster a réuni quatre textes et a interviewé de façon exclusive le fils et héritier de Motobu afin de présenter un portrait inédit de cet expert et adepte hors normes.Un livre indispensable !!!Texte de 4e de couverture :On prête à Motobu Chôki maints exploits, paroles, souvent peu vérifiés car peu vérifiables.L’homme dont le seul nom éveille l’admiration chez de nombreux pratiquants a pourtant énoncé durant ses enseignements ou lors de conversations informelles de nombreuses et riches idées. Il existe aussi des articles rapportant aussi bien des faits importants qu’il a détaillés au sujet des arts martiaux des Ryûkyû, que ses aventures dignes d’un personnage de roman.Par ailleurs, son héritier Chôsei est aussi porteur de souvenirs, d’anecdotes, et c’est en qualité de dernière personne encore en vie à avoir côtoyé Motobu qu’il est à même de nous en apprendre plus sur celui qui fut certes son père, mais surtout son seul maître.Le présent livre, en compilant écrits produits par des disciples du maître, articles de presse centrés sur lui exhumés du passé, ainsi qu’une interview exclusive de Motobu Chôsei, forme un ensemble indispensable à quiconque souhaitant mieux connaître Chôki et son karate.Traducteur de tous les textes du présent ouvrage, JC Juster apporte par ailleurs ses commentaires qui permettent au lecteur de mieux saisir la substantifique moelle de ces faits et documents en rapport avec Motobu Chôki.
Jean-Charles Juster est né à Paris en 1978.
Fils d’un acupuncteur traditionnel, il passe son enfance entre les traités de médecines chinoises et les classiques chinois, tandis que son père lui apprend quelques points de pression qui font naître en lui un intérêt pour le corps et ses mécanismes.
Intéressé depuis toujours par le Japon, il entre aux Langues'O en 1997, après des études littéraires où il a la chance d’étudier le japonais en 3e langue vivante.
Après une licence de langue, de littérature et de civilisation japonaises, il entame un cycle de maîtrise en 2001.
L'année suivante, il intègre l'école doctorale des Langues'O sous la direction du professeur François Macé, qui dirigera dès lors tous ses travaux de recherche. Influencé par la vision large de la civilisation japonaise de son directeur de recherche, il commence, en pionnier, à s’intéresser à Okinawa, et choisi d’étudier sa culture à travers ses danses.
Le mémoire de son DEA était intitulé Introduction aux danses des Ryükyü.
En 2002, il s'inscrit en ethnologie à l'Université de Paris X Nanterre.
En 2003, il commence sa thèse de doctorat (soutenue en 2007) intitulée : Les rapports entre les danses et les arts martiaux d'Okinawa, de la forme à l'identité
En 2005, il part pour Okinawa, à l'Université d'Okinawa des arts établie à Shuri, afin d'entamer un cycle de master de deux ans. Il a durant cette période rencontré de nombreux spécialistes des arts scéniques okinawanais.
C'est également à cette époque qu'il met en pratique les théories de l'ethno-choréologie apprises à Nanterre, notamment dans le cadre de ses recherches de terrain pour ses travaux doctoraux.
Il commence alors à être introduit dans certaines salles et écoles, comme le Kyûdôkan des Higa, l’Okinawa kenpô de Yamashiro Yoshitomo, le Bunbukan de Nakamoto Masahiro, ou le dojo de Hokama Tetsuhiro.
En 2009, il devient membre du Centre de recherche sur la culture okinawanaise de l'Université Hôsei à Tokyo. Depuis cette année, il effectue des séjours annuels de recherche à Okinawa, principalement dans les milieux des arts scéniques et des arts martiaux.
En 2013, afin de participer à la connaissance de la culture ryûkyû dans le monde francophone, JC Juster co-fonde un groupe de recherche : Culture d'Asie et d'Okinawa.
L'année suivante, il co-publie le premier livre dédié à Okinawa et à sa culture en langue française : Un clan d'Okinawa Les Tamanaha de Shuri.Partant du constat qu'Okinawa est très mal connu en Occident, ou l'est pour de mauvaises raisons, JC Juster a pour but de proposer des écrits simples, mais aucunement simplistes, sur les différents éléments émanant de la culture et de la société des ces îles.