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L'une des origines du karate actuel se situe à Shuri, la capitale royale des Ryûkyû. Ses habitants étaient d'habiles combattants, également versés dans les lettres. Avec le but de présenter le karate tel qu'il existait avant les modifications d'Itosu, ce recueil nous éclaire sur la pratique de jadis, en rassemblant des textes écrits par Matsumura Sôkon, Kyan Chôtoku, Motobu Chôki et Funakoshi Gichin. Un livre pour tous les passionnés du karate traditionnel! Texte de 4e de couverture : Il est indéniable qu’une grande partie du karate actuel vient de Shuri, l’ancienne capitale des Ryûkyû, où ses nobles cultivaient à la fois la voie des lettres et celle du combat, suivant par là cet idéal chinois nommé wenwu.Maîtres célèbres, Matsumura Sôkon, Kyan Chôtoku, Motobu Chôki et Funakoshi Gichin, en plus d’un niveau technique inégalé, possédaient un vaste savoir sur les sources et la théorie de leur art, connaissances qu’ils ont par chance couchées sur papier. Ces écrits précieux et longtemps confinés aux seules bibliothèques et collections privées d’Okinawa sont révélés pour la première fois en langue française.Il transparaît ainsi des éléments historiques importants comme les origines du kata Pin.an (Heian) shodan, rapportées par Motobu ou bien les rapports entre le confucianisme et les arts martiaux, expliqué dans un rouleau composé par Matsumura. Funakoshi se souvient pour nous de la grandeur de son maître Asato, et grâce aux souvenirs de Kyan, nous découvrons des principes et des théories concernant tous les pans de la pratique.Comme il en a l’habitude avec cette série de traductions, l’auteur fournit des commentaires et annotations qui permettent au lecteur d’appréhender pleinement la valeur de ces textes en décodant leur contexte socioculturel.Un livre indispensable à tout adepte désireux de mieux saisir le fondement de sa pratique !
Jean-Charles Juster est né à Paris en 1978.
Fils d’un acupuncteur traditionnel, il passe son enfance entre les traités de médecines chinoises et les classiques chinois, tandis que son père lui apprend quelques points de pression qui font naître en lui un intérêt pour le corps et ses mécanismes.
Intéressé depuis toujours par le Japon, il entre aux Langues'O en 1997, après des études littéraires où il a la chance d’étudier le japonais en 3e langue vivante.
Après une licence de langue, de littérature et de civilisation japonaises, il entame un cycle de maîtrise en 2001.
L'année suivante, il intègre l'école doctorale des Langues'O sous la direction du professeur François Macé, qui dirigera dès lors tous ses travaux de recherche. Influencé par la vision large de la civilisation japonaise de son directeur de recherche, il commence, en pionnier, à s’intéresser à Okinawa, et choisi d’étudier sa culture à travers ses danses.
Le mémoire de son DEA était intitulé Introduction aux danses des Ryükyü.
En 2002, il s'inscrit en ethnologie à l'Université de Paris X Nanterre.
En 2003, il commence sa thèse de doctorat (soutenue en 2007) intitulée : Les rapports entre les danses et les arts martiaux d'Okinawa, de la forme à l'identité
En 2005, il part pour Okinawa, à l'Université d'Okinawa des arts établie à Shuri, afin d'entamer un cycle de master de deux ans. Il a durant cette période rencontré de nombreux spécialistes des arts scéniques okinawanais.
C'est également à cette époque qu'il met en pratique les théories de l'ethno-choréologie apprises à Nanterre, notamment dans le cadre de ses recherches de terrain pour ses travaux doctoraux.
Il commence alors à être introduit dans certaines salles et écoles, comme le Kyûdôkan des Higa, l’Okinawa kenpô de Yamashiro Yoshitomo, le Bunbukan de Nakamoto Masahiro, ou le dojo de Hokama Tetsuhiro.
En 2009, il devient membre du Centre de recherche sur la culture okinawanaise de l'Université Hôsei à Tokyo. Depuis cette année, il effectue des séjours annuels de recherche à Okinawa, principalement dans les milieux des arts scéniques et des arts martiaux.
En 2013, afin de participer à la connaissance de la culture ryûkyû dans le monde francophone, JC Juster co-fonde un groupe de recherche : Culture d'Asie et d'Okinawa.
L'année suivante, il co-publie le premier livre dédié à Okinawa et à sa culture en langue française : Un clan d'Okinawa Les Tamanaha de Shuri.Partant du constat qu'Okinawa est très mal connu en Occident, ou l'est pour de mauvaises raisons, JC Juster a pour but de proposer des écrits simples, mais aucunement simplistes, sur les différents éléments émanant de la culture et de la société des ces îles.