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La décennie 1970 constitua une époque importante pour le karate okinawanais. Forte de sa refonte en 1967, la Fédération okinawanaise de karatedô était une structure puissante, dirigée par des maîtres qui avaient marqués leur temps : Nagamine, Uechi, Higa et Yagi. Tous incarnaient une pratique particulière et se situaient dans la filiation d’une figure fondatrice de cet art martial.
Les effectifs des dojos ne cessaient de croître, et Okinawa se prenait à rêver de devenir le centre mondial du karate… titre qui était occupé par la métropole japonaise.
Il fallait par conséquent dresser un inventaire de la pratique à l’okinawanaise, marquée par ses légendes et héros.
La revue Aoi umi (Mer bleue) d’ordinaire plus versée vers les arts scéniques ou la littérature proposa par conséquent un numéro spécial intitulé « Le karatedô okinawanais et la vie de ses Géants ». En traitant aussi bien des quatre têtes de la fédération insulaire que des figures du passé, elle proposait à ses lecteurs une mise en lumière inédite de l’art de la main vide.
Texte de 4e de couverture:
La presse okinawanaise centrée sur la société, les artistes, les auteurs, de ces îles autrefois nommées Ryûkyû a toujours été florissante. Traitant aussi bien de la peinture que de la poésie, la revue Aoi umi (Mer bleue) incarnait cet univers éditorial fier de ce monde flottant entre mer de Chine et océan Pacifique.
En 1978, soit l’année suivant l’élévation au titre de Maître 10e dan de Nagamine, Uechi, Yagi et Higa, ce magazine offrit un numéro spécial sur le karate, en publiant des portraits intimistes de ces quatre experts capitaux ou bien en saluant la mémoire de Funakoshi Gichin.
Tombé dans l’oubli, ce numéro spécial a été depuis quelques années présenté partiellement en langue anglaise sur certains sites du web.
Jean-Charles Juster, auteur de Karate et kobudô à la source, s’est attelé à la traduction exclusive en français de ces textes en les commentant. Les pratiquants peuvent de cette façon mieux comprendre l’histoire récente de leur art martial comme son passé plus ancien façonné par les figures légendaires que sont Motobu Chôki ou Miyagi Chôjun.
Le livre indispensable à votre rentrée martiale pour reprendre la pratique en ayant en tête le chemin parcouru par les anciens et leur œuvre.
Jean-Charles Juster est né à Paris en 1978.
Fils d’un acupuncteur traditionnel, il passe son enfance entre les traités de médecines chinoises et les classiques chinois, tandis que son père lui apprend quelques points de pression qui font naître en lui un intérêt pour le corps et ses mécanismes.
Intéressé depuis toujours par le Japon, il entre aux Langues'O en 1997, après des études littéraires où il a la chance d’étudier le japonais en 3e langue vivante.
Après une licence de langue, de littérature et de civilisation japonaises, il entame un cycle de maîtrise en 2001.
L'année suivante, il intègre l'école doctorale des Langues'O sous la direction du professeur François Macé, qui dirigera dès lors tous ses travaux de recherche. Influencé par la vision large de la civilisation japonaise de son directeur de recherche, il commence, en pionnier, à s’intéresser à Okinawa, et choisi d’étudier sa culture à travers ses danses.
Le mémoire de son DEA était intitulé Introduction aux danses des Ryükyü.
En 2002, il s'inscrit en ethnologie à l'Université de Paris X Nanterre.
En 2003, il commence sa thèse de doctorat (soutenue en 2007) intitulée : Les rapports entre les danses et les arts martiaux d'Okinawa, de la forme à l'identité
En 2005, il part pour Okinawa, à l'Université d'Okinawa des arts établie à Shuri, afin d'entamer un cycle de master de deux ans. Il a durant cette période rencontré de nombreux spécialistes des arts scéniques okinawanais.
C'est également à cette époque qu'il met en pratique les théories de l'ethno-choréologie apprises à Nanterre, notamment dans le cadre de ses recherches de terrain pour ses travaux doctoraux.
Il commence alors à être introduit dans certaines salles et écoles, comme le Kyûdôkan des Higa, l’Okinawa kenpô de Yamashiro Yoshitomo, le Bunbukan de Nakamoto Masahiro, ou le dojo de Hokama Tetsuhiro.
En 2009, il devient membre du Centre de recherche sur la culture okinawanaise de l'Université Hôsei à Tokyo. Depuis cette année, il effectue des séjours annuels de recherche à Okinawa, principalement dans les milieux des arts scéniques et des arts martiaux.
En 2013, afin de participer à la connaissance de la culture ryûkyû dans le monde francophone, JC Juster co-fonde un groupe de recherche : Culture d'Asie et d'Okinawa.
L'année suivante, il co-publie le premier livre dédié à Okinawa et à sa culture en langue française : Un clan d'Okinawa Les Tamanaha de Shuri.Partant du constat qu'Okinawa est très mal connu en Occident, ou l'est pour de mauvaises raisons, JC Juster a pour but de proposer des écrits simples, mais aucunement simplistes, sur les différents éléments émanant de la culture et de la société des ces îles.