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Cet ouvrage n’a pas d’autres prétentions que de rendre hommage au travail de Ueshiba Sensei et de servir d’outil pédagogique à sa volonté de faire reconnaître l’aïki jujitsu à travers l’Europe.
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« J’ai retenu trois choses de mon travail avec Ueshiba Sensei : vivre libre, ne rien imposer aux autres et savoir donner »
— Minoru Mochizuki
« Si sa valeur technique n’a jamais fait aucun doute dans mon esprit, je n’ai pris conscience que peu à peu du fabuleux héritage qu’incarne cet homme trapu et solide, au regard noir, presque inquiétant. Shoji Sugiyama a fait don de sa vie aux arts martiaux, à son maître –Minoru Mochizuki– et à ses élèves. Il s’inscrit sans peine dans la lignée des grands budoka japonais qui, sans mystification, par devoir et avec fierté, nous ont légué des trésors d’histoire et de philosophie orientales.
Cet ouvrage n’a pas d’autres prétentions que de rendre hommage à son travail et de servir d’outil pédagogique à sa volonté de faire reconnaître l’aïki jujitsu à travers l’Europe. Sa lecture vous permettra, je l’espère, de découvrir l’orée de la fameuse forêt. Simplement. »
— Pierrick Gillet
Pierrick Gillet est gardien de la paix. Il enseigne le tonfa, la self-défense à son corps de métier et l’aïki jujitsu à Lyon. En 1997, déjà ceinture marron de judo et 2e dan en taï jitsu, il rencontre le maître Sugiyama. Face au disciple de Minoru Mochizuki Sensei, Pierrick Gillet commence la pratique de l’aïki jujitsu. À l’occasion de l’obtention de son 2e dan, le maître Sugiyama le présente à Minoru Mochizuki Sensei, le fondateur de l’aïki jujitsu au dojo Yoseikan, au Japon. Marqué par cette rencontre, Pierrick Gillet décide alors, avec la complicité de son maître, d’écrire ce qui pourra servir ni plus ni moins de référence technique pour cette discipline. Découvrir l’origine des techniques, perpétuer l’échange entre les pratiquants, permettre de « voir sans vraiment regarder », comme disait le moine zen Takuan Soho, devant la feuille qui cache l’arbre…